L'architecture comme lien social, inspirée par l'humain dans son environnement

Comme je l’avais évoqué dans mon précédent post, cet été, j’ai eu l'occasion de passer du temps en camping, et cette expérience m'a aussi permis de réfléchir à l’importance des lieux dans la création de liens humains. Je me suis interrogée sur la manière dont l'architecture pourrait favoriser ces interactions.

Ce qui m’a marqué, c’est la façon dont le camping a été conçu pour créer des espaces de rencontres : une piscine, une place centrale, des animateurs proposant des activités qui réunissent les familles. Cet environnement a permis à des personnes comme moi, seules avec des enfants, de rencontrer d’autres personnes, d’échanger et de créer du lien, simplement parce que le lieu s'y prêtait.

Cette expérience a confirmé, encore une fois, à quel point l'architecture peut, et doit, être un vecteur de connexion humaine.

Les villes actuelles, souvent cloisonnées, compartimentées, manquent parfois de ces espaces de fluidité, ces lieux où l’on peut se rencontrer et échanger de manière spontanée. Ma posture est d’être dans une critique constructive. Si l’on pouvait concevoir nos villes comme des écosystèmes vivants, inspirés par la nature, en créant des espaces où les enfants, les femmes, les personnes âgées ou en situation de handicap trouvent leur place, on pourrait imaginer des lieux plus humains, plus ouverts et plus vivants.

L'architecture a ce pouvoir d'influencer nos interactions.

En créant des espaces adaptés aux besoins de chacun, qui favorisent l’entraide et la cohabitation, nous pourrions construire des villes plus inclusives et vivantes. C’est parfois ma proposition dans la lecture d’un besoin. Chaque élément dans une ville devrait avoir une raison d’être, favorisant à la fois l’individualité et la communauté. Voilà une utopie que j’aimerais voir prendre forme.